Position anarcho-pragmatiste pour le droit à l'avortement. Mais bordel, calmez-vous pis crissez-nous patience avec vos câlisses de délires de SPM à marde, bande de fémi-fascistes en manque de causes à défendre!

L’élite fémi-fasciste culbécoise (surtout composée d’hommes féminisés étatistes) a obtenu l’ensemble des droits féministes égalitaires qu’elle recherchait, ce qui est une très bonne chose. De plus, elle a obtenu plusieurs privilèges de discrimination positive qui favorisent les femmes dans les relations entre l’État et les citoyens, ce qui est inacceptable. Cela fait en sorte, malgré le silence complice des fémi-fascistes dans certaines causes qui ne servent pas leurs intérêts, comme l’égalité politique, les mauvaises conditions de travail des infirmières du réseau soviétisé de la santé au Culbec, le machisme religieux et la décriminalisation de la prostitution adulte, mais qui sont encore importantes pour les véritables féministes comme votre humble serviteur, que l’élite fémi-fasciste est en manque de causes à défendre.

Il faut donc, comme les étatistes savent si bien le faire, alimenter un faux état de crise permanent et ameuter la population avec des délires paranoïaques. Dernier délire en lice: la loi C-484 des CONservateurs menace le droit à l’avortement!

À SOUÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈRE, IL FAUT FAIRE PEUR AU MONDE! BOUH!

Bien sûr, ce projet de loi privé (loin d’être certain que ce cera adopté par un gouvernement minoritaire à moins que le fils à papa Dion continue à sombrer dans l’Abstention Officielle) est une manoeuvre électoraliste populiste pour séduire la drouate étatiste christiano-fasciste et la pertinence de n’augmenter les sentences que pour les agressions envers les femmes enceintes (mais pourquoi les fémi-fascistes sont contre ça?) est tout à fait questionnable, quoiqu’on peut invoquer le concept de circonstances aggravantes. Aussi, faudra que les anarcho-socialistes et les libertariens expliquent en quoi cela est anarchiste de ne pas appuyer la séparation du Québec et donc de laisser aux fédéraleux le contrôle entier de la législation criminelle, ce qui inclut la répression des crimes imaginaires sans victime!

Par contre, il est évident que cette loi ne menace pas le droit à l’avortement au Cacanada. Le verbatim du projet de loi C-484 concernant ce fameux article sur l’agression envers les femmes enceintes est très clair à ce sujet.

Il est entendu que le présent article ne vise pas:

-un acte posé relativement à une interruption légale de la grossesse de la mère de l’enfant avec le consentement de celle-ci;
-un acte ou une omission qu’une personne agissant de bonne foi considère nécessaire pour préserver la vie de la mère de l’enfant ou la vie de l’enfant;
-un acte ou une omission commis par la mère de l’enfant.

Crisse, les CONservateurs eux-mêmes ont pris la peine de préciser que cela ne concernait pas l’avortement! Toute cette campagne de salissage médiatique est une autre invention démagogique des fémi-fascistes. Pourtant, il y a des choses beaucoup plus graves à dénoncer chez les CONservateurs!

Merci au sale drouatiste étatiste du blogue-poubelle giratoire pseudo-antagoniste pour cette information. Pour une rare fois, il a raison! Voyez-vous comment il est si important de s’informer aussi sur nos ennemis idéologiques?

Et comme le dit si bien l’ex-blonde en réponse à ce billet pro-choix de l’envoûtante Choco (lisez aussi ce billet de Renart):

Je pense que certaines personnes, les féministes (note de l’anarcho-pragmatiste: il faudrait dire “fémi-fascistes”) avant tout, ont tout simplement pété les plombs et le message qui passe à l’effet que le gouvernement Harper veut criminaliser l’avortement n’est rien d’autre que de la pure démagogie!

Le projet de loi vise à accroître les sanctions pour quelqu’un qui, EN PERPÉTRANT UNE INFRACTION, porte atteinte à la vie d’un enfant à naître. On est à mille lieux de la criminalisation de l’avortement.

Pour qu’on en arrive là, il faudrait qu’une majorité d’illuminés de la Cour Suprême interprète les termes “enfant à naître” comme étant une reconnaissance d’un statut juridique au foetus et que, par conséquent, le libre choix d’une femme soit mis en opposition au droit à vie d’un foetus. Encore là, ce projet de loi ne criminaliserait même pas l’avortement, lequel n’est pas une infraction!

Ne faisons pas de tempête dans un verre d’eau. Bien que ce projet de loi puisse éventuellement peut-être ouvrir une porte d’un milimètre et quart pour un nouveau débat sur l’avortement, on est à des années-lumière de ça.

Moi, en tout cas, je dors sur mes deux oreilles.

Bravo! Que les menteurs fémi-fascistes aillent se faire foutre, ça leur fera du bien!

Tout de même, profitons de l’occasion pour présenter la position anarcho-pragmatiste sur la question du droit à l’avortement.

Justification de la position anarcho-pragmatiste: la position du libertarien André Dorais

L’anarcho-pragmatisme se prononce en faveur du droit à l’avortement, car il en va du droit de vivre de la femme enceinte. Plus précisément, la justification de cette position se trouve presqu’essentiellement dans ces propos du libertarien André Dorais en réponse à Richard U. Broenck dans un débat sur l’avortement dans le Québécois Libre (ici, le terme “libéral” est synonyme de “libertarien”):

Monsieur Broenck,

D’abord, je tiens à vous remercier pour vos commentaires. Je ne prétends pas avoir le dernier mot sur un sujet aussi délicat, mais prendrai le temps d’élaborer ma conception de la liberté. Non seulement je distingue la vie de la liberté, mais j’accorde une place plus importante à celle-ci qu’à celle-là. Ainsi, on peut toujours décourager, voire pour un temps empêcher un ami de se suicider, mais l’empêcher à répétition de commettre le geste n’a rien de libéral car c’est sa vie. Le noyau dur du libéralisme, à mon sens, n’est pas tant la vie à tout prix que la non-agression de l’autre.

Vous avez raison de dire que je considère l’enfant à naître comme une extension de la mère, mais de cette position vous ne pouvez pas conclure que je considère le foetus comme étant moins qu’un être humain. Dans ma perspective, la question n’est pas de savoir si ce foetus est un enfant ou s’il doit naître ou non, mais plutôt de savoir qui forcera la mère à accoucher.

Forcer une femme à accoucher est une agression envers cette femme. Cela exige qu’une tierce personne agresse cette femme. Il s’agit d’une violation de son corps et de sa conscience par un autre. Il m’apparaît beaucoup plus défendable de limiter l’agression à ce que la mère porteuse peut se faire à elle-même. Si elle veut tuer l’enfant qu’elle porte, libre à elle. C’est la femme qui donne la vie et elle seule peut l’enlever. Cette décision est sienne tant et aussi longtemps qu’elle porte l’enfant.

La nature nous a ainsi fait que seule la femme peut donner naissance. Vous pouvez toujours lui suggérer fortement d’accoucher afin que vous ou un autre puissiez vous occuper de l’enfant, mais je ne vois pas comment obliger une femme à accoucher peut être qualifié de libéral. Un libéral place la liberté en premier et, par conséquent, la vie. Dans cette perspective, on ne peut pas agresser l’autre, même pas au nom de la vie. Si vous voulez vous battre pour la vie, je crois que la bataille à livrer est contre l’État, pas contre la femme qui désire avorter.

Bien sûr, les libertariens ne sont pas en faveur du droit à l’avortement, contrairement aux anarcho-socialistes et à l’anarcho-pragmatisme, mais ils sont en général en faveur du droit de se payer un avortement. De plus, le débat sur l’avortement ne fait pas l’unanimité chez les libertariens. Plusieurs libertariens, dont Marc Grunert, considèrent que l’avortement est un crime qui viole le principe de non-agression appliqué au foetus.

Ce qui devrait être fait dans le contexte étatiste actuel

Dans le contexte actuel, où l’État nous vole énormément et s’occupe des soins de santé et qu’il y a un nombre délirant d’environ 30 000 avortements par année au Culbec, même avec le tas de méthodes de contraception disponibles, l’État doit se porter garant du droit à l’avortement.

AJOUT: Après réflexion, je me prononce en faveur du droit à l’avortement gratuit, sans condition. Mais tout de même, il faudra réfléchir sur les raisons qui font en sorte qu’il y ait autant d’avortements au Culbec, avec tous les moyens contraceptifs disponibles. Tout de même, cette question peut toujours se débattre mais le moyen que je proposais était trop bureaucratique pour être efficace.

Mais à mon avis (la question est discutable, il s’agit d’un point de vue personnel mais qui se base sur la première attitude anarcho-pragmatiste essentielle d’assumer ses choix), on devrait ne permettre qu’un seul avortement dû à une grossesse accidentelle gratuit par femme. Des accidents peuvent survenir mais il ne faut pas que cela soit de manière répétée. De plus, l’avortement serait toujours gratuit si:

1) La mère est mineure.

2) La grossesse est vraisemblablement (pas toujours prouvable) le résultat d’un viol (si le viol est prouvé, faire payer l’agresseur).

3) Le foetus a une grave maladie.

4) La grossesse survient malgré une prise régulière et prouvée de contraceptifs comme la pilule et le Depo-Provera. (Merci Noisette!)

5) La vie de la mère est en danger ou son intégrité physique ou mentale est sérieusement compromise.

Mais à partir du deuxième avortement non convert par 1), 2), 3), 4), ou 5) à moins d’une situation de pauvreté extrême, c’est au couple père-mère de payer (père et mère 50%, ou selon entente mutuelle). Une telle mesure aurait certainement un effet plus contraceptif et ferait diminuer le nombre d’avortements.

Et parions que dans un monde anarchiste ou avec un État minimal, il y aurait encore moins d’avortements, car il n’y aurait pas la bureaucratisation honteuse actuelle de l’adoption au Culbec (avec la Direction de la Pseudo-Protection des Crisses de morveux) qui fait en sorte de rendre plus difficile l’adoption des enfants abandonnés, à un point tel que des couples sont prêts à aller jusqu’en Chine pour acheter des bébés de la part de trafiquants d’enfants.

Un peu d’éducation sexuelle à la sauce Davidg!

Pour terminer, une touche personnelle. Les gars, ne vous fiez jamais à une femme pour la contraception. La contraception féminine (qui est souvent très fiable pour les femmes) n’est pas fiable pour les hommes. Sauf si vous avez subi une vasectomie (et même là vous savez fort bien le risque, qui vous dit que votre partenaire n’a pas de ITS?), portez toujours un condom lors d’une pénétration vaginale et jeter le condom dans la toilette après usage, car les spermatozoïdes ne sont pas tous tués. Je sais très bien que ce n’est pas du tout écologique, mais cela vous évitera bien des problèmes.

Note: L’utilisation du terme SPM est une moquerie pour tenter de trouver une explication logique aux délires de ces fémi-fascistes. Évidemment, je le sais fort bien que ces délires ne sont pas causés par le SPM. Mes excuses aux dames que j’ai pu froisser et qui sont prises avec les méfaits du SPM à chaque mois.

Précision: JE SUIS POUR LE DROIT À L’AVORTEMENT ET JE TROUVE LA LOI C-484 STUPIDE.

86 responses

  1. Eh bien, enchanté! 🙂

    (C’est quoi l’affaire? “Tu es mieux de ne pas savoir de quoi j’ai l’air…”?

    Par souci d’anonymat, que tu fais autant de mystère?

  2. Mon dieu… le mystère… oh là là!

    Et le mystère serait levé s’il vous envoyait sa photo, oh là là!

  3. Choco, je suis trop laid et surtout trop gros pour que ça soit une bonne chose pour vous de savoir de quoi j’ai l’air.

    Et oui, c’est par souci d’anonymat que je fais un tel mystère. Quand je serai plus crédible, j’en dévoilerai plus!

  4. @Épistémè

    Moi, je suis tout à fait d’accord avec ceux qui contestent le projet de loi. Le principe qui est derrière celui-ci suffit d’emblée à me le faire rejetter. Ledit principe étant le droit à la vie des foetus. On reconnaitrait ce principe dangereux en l’adoptant.

    Moi aussi je conteste le projet de loi mais à cause du fait qu’il est ridicule de n’augmenter les peines que pour les femmes enceintes, dans le but de séduire l’électorat de la drouate étatiste christiano-fasciste.

    Mais il n’y a aucune menace contre le droit à l’avortement dans ce projet de loi. La situation est la même qu’avant le projet de loi. Et en plus, il est loin d’être certain que ce projet de loi sera adopté.

    Tout au plus, il s’agit d’un avertissement salutaire pour le danger qui nous guette si les CONservateurs sont majoritaires: là on pourra dire qu’il s’agit d’une menace contre le droit à l’avortement. MAIS ÇA, ON LE SAVAIT DÉJÀ! Et ça m’étonnerait que les Québécois acceptent une telle remise en question. On peut se servir de ce projet de loi à titre d’argument électoraliste contre les CONservateurs si vous voulez, mais la soi-disant menace reliée à ce projet de loi est une invention fémi-fasciste. Mais pourquoi gaspiller ses cartouches et crier au loup avant le temps?

    Évidemment, si ces nuances n’avaient pas été ajoutées, je n’aurais pas écrit ce billet. Mais comme ces nuances auraient force de loi, il n’y a donc aucun danger pour le droit à l’avortement.

    QUant à votre proposition de ne financer qu’une seule fois le droit à l’avortement, je trouve cela ridicule.

    Cette question est discutable et n’est pas un fondement idéologique. Mon problème, c’est qu’il y a 30 000 avortements par année au Québec malgré toutes les méthodes de contraception disponibles, ce qui est beaucoup trop. L’avortement ne doit pas être une méthode de contraception. De plus, relisez bien mes 4 exceptions, ça couvre beaucoup de cas, en plus de la première chance gratuite! Aussi, j’étais entièrement d’accord avec Noisette (voir commentaire 43) que les moyens de contraception n’étaient pas assez accessibles pour les adolescents et les pauvres. C’est sur ce point qu’il faut placer la priorité!

    Mais si vous avez d’autres propositions, faites-le. Peut-être que vous avez raison!

    Du reste, la population masculine ne devrait jamais avoir le droit de voter sur ce type de questions qui ne concernent que les femmes.

    L’anarcho-pragmatisme va encore plus loin: le droit à l’avortement est un droit fondamental qui n’a rien à voir avec la médiocratie. Il ne faut jamais le remettre en question!

  5. @Épistémè

    Pouvez-vous préciser ce que vous vouliez dire dans votre dernier commentaire?

    Je ne crois pas que Choco ait besoin de ce genre de moquerie…

  6. @ Anarcho-pragmatiste : Je ne sais pas pourquoi mais dans ma tête, tu avais 24 ans. Je trouve ça sympa d’en savoir un peu plus.

    Pour ton autre argument, franchement 😉

    Moi je suis grosse et je m’assume 😛 LOL

  7. Mais il n’y a aucune menace contre le droit à l’avortement dans ce projet de loi. La situation est la même qu’avant le projet de loi. Et en plus, il est loin d’être certain que ce projet de loi sera adopté.

    Je ne comprends pas. Ça va faire trois fois que je vais me répèter: oui, c’est un danger pour le droit à l’avortement parce qu’il admet un principe dangereux à reconnaître(le droit à la vie d’un foetus), et parce qu’il ouvre la porte à l’interpretation et donc aux aléas de la jurisprudence! C’est un potentiel immense pour la droite chrétienne, pour qu’elle passe à l’action et tente de percer les lignes du droit à l’avortement et de sa légalité par des jugements qui pourraient avoir force de précédent! Même avec ces nuances qui sont nécessaires à la recevabilité du projet de loi! POurquoi sinon la droite religieuse se réjouirait en annoncant en grande pompe qu’elle le considérerait comme un premier pas vers la recriminalisation de l’avortement?

    Cette question est discutable et n’est pas un fondement idéologique. Mon problème, c’est qu’il y a 30 000 avortements par année au Québec malgré toutes les méthodes de contraception disponibles, ce qui est beaucoup trop. L’avortement ne doit pas être une méthode de contraception. De plus, relisez bien mes 4 exceptions, ça couvre beaucoup de cas, en plus de la première chance gratuite! Aussi, j’étais entièrement d’accord avec Noisette (voir commentaire 43) que les moyens de contraception n’étaient pas assez accessibles pour les adolescents et les pauvres. C’est sur ce point qu’il faut placer la priorité!

    Je ne comprends pas pourquoi vous considérez que 30 000, c’est trop… Qu’est-ce qui est trop et qu’est-ce qui n’est pas assez?
    Et d’abord ce chiffre n’a pas été relativisé démographiquement.

  8. Dites, en imaginant que cette loi passe, qu’est-ce qui se arrive si je bouscule une femme enceinte, qu’elle tombe à cause de moi et qu’elle perd son “futur enfant” ? Parce que ce n’est ni un avortement, ni un acte ou une omission qu’une personne agissant de bonne foi considère nécessaire pour préserver la vie de la mère de l’enfant ou la vie de l’enfant, ni
    un acte ou une omission commis par la mère de l’enfant. Je suis coupable et je vais en prison pour avoir tuer une personne (au niveau legal) ?

  9. @ Episteme : Pour les vacheries, c’est chez moi que ça se passe. Merci.

  10. @Épistémè

    Je ne comprends pas. Ça va faire trois fois que je vais me répèter: oui, c’est un danger pour le droit à l’avortement parce qu’il admet un principe dangereux à reconnaître(le droit à la vie d’un foetus), et parce qu’il ouvre la porte à l’interpretation et donc aux aléas de la jurisprudence!

    Légalement, il n’y a rien dans ce projet de loi qui menace le droit à l’avortement. C’est une invention! Les CONservateurs ont justement ajouté ces précisions pour éviter un tel débat avant les élections. Pensez-vous que les CONservateurs ont intérêt à ce qu’un tel débat juridique se produise actuellement? Débat politique oui, mais pas juridique! Et au niveau politique, c’est une toute autre histoire, parce que les CONservateurs ont aussi fait plaisir à la drouate christiano-fasciste en leur donnant une raison pour voter pour eux et les rendre majoritaire. MAIS ON LE SAVAIT DÉJÀ QU’UN GOUVERNEMENT MAJORITAIRE CONservateur allait être une menace pour le droit à l’avortement!

    C’est un potentiel immense pour la droite chrétienne, pour qu’elle passe à l’action et tente de percer les lignes du droit à l’avortement et de sa légalité par des jugements qui pourraient avoir force de précédent! Même avec ces nuances qui sont nécessaires à la recevabilité du projet de loi!

    Il n’y a aucun potentiel légal mais beaucoup de potentiel politique, CE QU’ON SAVAIT DÉJÀ!

    POurquoi sinon la droite religieuse se réjouirait en annoncant en grande pompe qu’elle le considérerait comme un premier pas vers la recriminalisation de l’avortement?

    Tant qu’à y être, pourquoi les fémi-fascistes sont en colère pour la même raison?

    Ce n’est pas parce que cette loi fait l’affaire des christiano-fascistes et que ça ne fait pas l’affaire des fémi-fascistes, en raison d’une menace inventée par les deux camps, que c’est vrai!

    Pourquoi un anarchiste comme moi ferait confiance à de tels groupes de pressions et non aux faits?

    Et de toute façon, les Québécois n’accepteront jamais de remettre en question le droit à l’avortement. Vous savez, je suis de nature optimiste. Imaginez les réactions si le droit à l’avortement était réellement menacé! Et si c’était un point de départ pour la séparation du Québec!

    Je ne comprends pas pourquoi vous considérez que 30 000, c’est trop… Qu’est-ce qui est trop et qu’est-ce qui n’est pas assez?
    Et d’abord ce chiffre n’a pas été relativisé démographiquement.

    Le Québec a le plus haut taux d’avortements parmi les provinces canadiennes. C’est vrai que c’est encore pire au Nunavut et dans les Territoires du Nord-Ouest.

    http://www.statcan.ca/Daily/Francais/070713/q070713b.htm

    Chaque avortement ne satisfaisant pas les conditions 1), 2), 3) et 4) de mon billet est de trop en 2008!

  11. @Reblochon

    Comme je l’ai déjà dit plusieurs fois, cette loi est stupide. Votre commentaire est justifié mais n’a rien à voir avec le droit à l’avortement.

  12. Choco, je vous comprends…

    Et c’est vrai que je mate tes photos!!!! Quel individu immonde je suis!

  13. Noisette, c’est vrai que j’agis en bébé-lala et j’ai l’air de 24 ans dans mon blogue! Sale anar que je suis, quand vais-je me conformer?

    En ce qui concene ma grosseur, il faut comprendre le contexte: je répondais à Choco!

  14. Immonde, grossier, vulgaire. Pfiou. Mais qu’est-ce que je fous ici!? 😛

  15. Tu me fais rire Choco, et c’est très bien ainsi…

  16. Sale anar! LOL T’es drôle 😉

  17. Légalement, il n’y a rien dans ce projet de loi qui menace le droit à l’avortement. C’est une invention! Les CONservateurs ont justement ajouté ces précisions pour éviter un tel débat avant les élections. Pensez-vous que les CONservateurs ont intérêt à ce qu’un tel débat juridique se produise actuellement? Débat politique oui, mais pas juridique! Et au niveau politique, c’est une toute autre histoire, parce que les CONservateurs ont aussi fait plaisir à la drouate christiano-fasciste en leur donnant une raison pour voter pour eux et les rendre majoritaire. MAIS ON LE SAVAIT DÉJÀ QU’UN GOUVERNEMENT MAJORITAIRE CONservateur allait être une menace pour le droit à l’avortement!

    Décidément, vous ne comprennez pas OU vous ne voulez pas comprendre.

    J’imagine que c’est pour vous sentir ”pragmatique” que vous refusez d’accepter que le projet de loi est dangereux pour le droit à l’avortement, tout en vous y opposant.

    Je vais le réexpliquer: le potentiel juridique de ce projet de loi est immense et il ouvre la porte à l’interpretation. Les 3 infimes nuances apportées par ledit projet de loi ne sont absolument, mais absolument pas suffisants pour empêcher ces interpretations.

  18. Pourquoi relativiser le nombre d’avortements provoqués chaque année au nombre de femmes de 15 à 44 ans? Cela veut dire que dans une province il pourrait y avoir 400 femmes agées de 34-44 pour 1000 femmes, et dans une autre 600 femmes agées de 34-44 pour 1000 femmes et que le taux qu’on nous présente stat can n’en prendrait pas compte…

    Ça veut dire qu’on ne prend pas en compte les disparités régionales au niveau culturel, socio-économique, juridique et institutionnel(par exemple, la disponibilité de médecins pratiquant l’avortement).

    En tout cas, je ne sais toujours pas comment vous vous y prenez pour déterminer que c’est trop.

  19. @Epistémè

    Pourquoi relativiser le nombre d’avortements provoqués chaque année au nombre de femmes de 15 à 44 ans? Cela veut dire que dans une province il pourrait y avoir 400 femmes agées de 34-44 pour 1000 femmes, et dans une autre 600 femmes agées de 34-44 pour 1000 femmes et que le taux qu’on nous présente stat can n’en prendrait pas compte…

    Vous soulevez un bon point. On peut se servir d’une telle relativisation pour les taux nominaux mais j’ose croire que des statisticiens (et j’en suis un) sérieux comme ceux de Statcan ont aussi standardisé leurs taux en fonction de ce que vous dites. Sinon, vous avez raison et Statcan doit m’embaucher!

    Ça veut dire qu’on ne prend pas en compte les disparités régionales au niveau culturel, socio-économique, juridique et institutionnel(par exemple, la disponibilité de médecins pratiquant l’avortement).

    Est-ce que cette disparité est si grande entre le Québec et l’Ontario? Sommes-nous pauvres à ce point?

  20. @Épistémè

    J’ai l’impression que vous confondez le juridique et le politique dans ce dossier.

    Pourquoi ajouter des précisions aussi claires si ce n’est pas justement pour éviter ce genre de fausse interprétation juridique?

    De plus, il est écrit dans le verbatim:

    http://www2.parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?Docid=3127600&file=4

    Ne constitue pas un moyen de défense contre une accusation fondée sur le présent article le fait que l’enfant n’est pas un être humain.

    Bien sûr, le titre abrégé “Loi sur les enfants non encore nés victimes d’actes criminels” porte certainement à interprétation politique sur ce qui risque de suivre…

  21. Vous soulevez un bon point. On peut se servir d’une telle relativisation pour les taux nominaux mais j’ose croire que des statisticiens (et j’en suis un) sérieux comme ceux de Statcan ont aussi standardisé leurs taux en fonction de ce que vous dites. Sinon, vous avez raison et Statcan doit m’embaucher!

    Ils ne l’ont visiblement pas fait, regardez la note :

    Les taux ont été calculés en prenant comme référence la population de femmes de 15 à 44 ans.

    Quel est votre niveau de diplomation au fait?

    J’ai l’impression que vous confondez le juridique et le politique dans ce dossier.

    Pourquoi ajouter des précisions aussi claires si ce n’est pas justement pour éviter ce genre de fausse interprétation juridique?

    De plus, il est écrit dans le verbatim:

    On parle bien d’interpretation juridique…

  22. @Épistémè

    Niveau maîtrise.

    Effectivement, ils ont calculé leur taux en prenant “15-44 ans” comme population de référence. Mais même en procédant ainsi, on peut calculer un taux standardisé en “resubdivisant” en tranches d’âge plus petites (15-24,25-34,35-44). Par contre, je ne suis pas certain qu’ils ont fait ça, parce que certaines provinces n’ont pas beaucoup d’avortements, surtout chez les 35-44, et ça rend les taux moins intéressants¸ ce qui pourrait expliquer qu’ils aient décidé de ne pas le faire. Mais j’ose croire qu’ils ont réfléchi à la question à tout le moins!

    Tout de même, je serais curieux de voir les taux standardisés pour le Québec et l’Ontario, par exemple. Ça serait encore plus intéressant ainsi.

    Mais dans les faits, je ne crois pas que ça change grand-chose puisque les pyramides d’âges du Québec et de l’Ontario sont assez semblables. J’ai même l’impression qu’il y a un tantinet plus de jeunes en proportion en Ontario qu’au Québec et que le taux calculé pour le Québec est un tantinet inférieur au taux standardisé (bien sûr, je spécule un peu).

    Évidemment, tout ça ne tient pas compte des autres facteurs.

  23. Désolé, Davidg, une fois n’est pas coutume alors laisse-moi te dire que ton billet, c’est de la merde. Traite-moi de fémi-faschiste si tu veux, je te rétorquerai que j’assume mon féminisme et que celui qui a l’air d’un faschiste ici, c’est toi, avec ta position sur l’avortement.

    “Seulement un avortement gratuit en cas d’accident”, “être responsable de ses choix”, bla, bla, bla… Quelles conneries! Ton boiteux compromis “pragmatique” résulterait en plus de contrôle, étatique ou autre!!! Tu peux bien prêcher pour les libertés individuelles pour en venir à écrire le plus sérieusement du monde qu’il faudrait restreindre celles des femmes!!! Contrairement à ce que certains béotiens semblent croire, les femmes ne se font pas une joie d’avorter, même après une première fois. Seules quelques rares exceptions utilisent l’avortement comme banal moyen de contraception. Les femmes doivent pouvoir se faire avorter sécuritairement sans avoir à prouver quoique ce soit, c’est-tu assez clair? Le coût ne doit AUCUNEMENT devenir un frein, jamais.

    Quant au projet de Loi Conservateur… Je ne suis pas juriste et j’admets
    m’être fié à l’interprétation de plusieurs journalistes et/ou féministes et/ou juristes à l’effet que:

    «En donnant un statut de victime au fœtus, le projet de loi vise de façon détournée à recriminaliser l’avortement au Canada. C’est clair pour tout le monde. Même pour les groupes antichoix», affirme Louise Langevin, professeure de droit à l’Université Laval.

    Et pourquoi faudrait-il se fier aux précisions des Conservateurs sur le projet de Loi? D’abord, on peut se demander si ces précisions demeureraient au sein de la Loi elle-même. Si oui, on peut se demander si malgré ces précisions, dès qu’un jugement criminel faisant d’un enfant à naître une victime aura fait jurisprudence, la porte ne sera pas ouverte. Que ce soit d’un millimètre ou au complet, ça ne change rien! Et pourquoi préciser si c’est si clair?

    Surtout, pourquoi cette ostie de projet de Loi à la con, hein? Pour plus pénaliser quelqu’un qui tue une femme enceinte plutôt qu’une femme non-enceinte? C’est quoi la logique? Le moins qu’on puisse dire après s’être posé ces simples questions, c’est que la démarche est douteuse et qu’on a raison de s’inquiéter, surtout si ça vient des anciens Réformistes de l’Ouest.

    Ce billet prouve ce que peut produire une obsession idéologique chez une personne sensée: du gros caca puant.

  24. @Martin

    Non, je n’ai pas l’intention de te traiter de fémi-fasciste parce que tu ne sembles pas en être un. Et c’est une très bonne chose d’être féministe!

    Mon billet n’est pas, en général, de la merde. Mais si tu veux dire que ma position du “un seul avortement gratuit en cas d’accident” est de la merde, j’accepte la critique. Je répète, cette position est personnelle, discutable et n’est pas un principe idéologique fondamental.

    Et de plus, il s’agit de ce que je crois qui devrait être fait (et je cite mon billet) “dans le contexte actuel, où l’État nous vole énormément et s’occupe des soins de santé et qu’il y a un nombre délirant d’environ 30 000 avortements par année au Culbec, même avec le tas de méthodes de contraception disponibles”. Pas dans un contexte anarchiste!

    Mais pour le reste du billet, j’ai entièrement raison.

    Seulement un avortement gratuit en cas d’accident”, “être responsable de ses choix”, bla, bla, bla… Quelles conneries! Ton boiteux compromis “pragmatique” résulterait en plus de contrôle, étatique ou autre!!!

    Ce n’est pas un compromis “pragmatique”, c’est un compromis personnel qui se base sur une des attitudes anarcho-pragmatiste essentielles. Mais c’est tout à fait discutable! Pourquoi les CONtribuables paieraient de telles irresponsabilités aussi évidentes?

    Tu peux bien prêcher pour les libertés individuelles pour en venir à écrire le plus sérieusement du monde qu’il faudrait restreindre celles des femmes!!!

    Je ne restreins aucune liberté, sans celle de baiser sans moyen contraceptif peut-être?

    Si je suis ton raisonnement, doit-on rendre l’électricité complètement gratuite pour ne pas restreindre la liberté des ménages?

    Contrairement à ce que certains béotiens semblent croire, les femmes ne se font pas une joie d’avorter, même après une première fois.

    Je le sais très bien mais il semble que cela n’est pas suffisant pour convaincre certaines personnes de ne pas baiser sans moyen contraceptif. As-tu lu toutes mes exceptions?

    Seules quelques rares exceptions utilisent l’avortement comme banal moyen de contraception.

    Effectivement, elles sont très rares et mes exceptions couvrent beaucoup de cas. Cependant elles sont tout de même plus nombreuses que dans le Rest Of Canada. Voilà le problème. Aussi, j’étais entièrement d’accord avec Noisette (voir commentaire 43) que les moyens de contraception n’étaient pas assez accessibles pour les adolescents et les pauvres. C’est sur ce point qu’il faut placer la priorité!

    Les femmes doivent pouvoir se faire avorter sécuritairement sans avoir à prouver quoique ce soit, c’est-tu assez clair? Le coût ne doit AUCUNEMENT devenir un frein, jamais.

    Parfait, qu’on fasse l’intervention et si on se rend compte dans le dossier médical qu’il y a un autre accident, on lui envoie la facture. Et si la personne est dans une situation de pauvreté trop extrême pour payer, l’État épongera la facture.

    Et effectivement, le coût ne devrait jamais intervenir ni dans les avortements (sauf irresponsabilité répétée), mais aussi ni dans la contraception ni dans l’adoption des enfants.

    Les propos d’une juriste comme Louise Langevin prouvent qu’elle n’a pas lu ou compris le projet de loi dans son entier. Elle n’a jamais vu ces précisions qui changent tout le débat. Je la connais très bien cette Louise Langevin, c’est la plus célèbre des fémi-fascistes juridiques au Québec. Très peu crédible!

    Et pourquoi faudrait-il se fier aux précisions des Conservateurs sur le projet de Loi?

    Pourquoi faudrait-il se fier sur n’importe quel groupe de pression sur ce projet de loi? Pourquoi faudrait-il se fier sur tous les gouvernements sur n’importe quel projet de loi?

    D’abord, on peut se demander si ces précisions demeureraient au sein de la Loi elle-même.

    Si tel est le cas, je changerai mon fusil d’épaule et je serai d’accord avec toi. Mais d’ici là, c’est de la panique inutile! De toute façon, il est loin d’être certain que ce projet de loi sera adopté.

    Si oui, on peut se demander si malgré ces précisions, dès qu’un jugement criminel faisant d’un enfant à naître une victime aura fait jurisprudence, la porte ne sera pas ouverte. Que ce soit d’un millimètre ou au complet, ça ne change rien!

    Une fausseté vomie par les groupes de pression étatistes qui n’ont pas lu le projet de loi dans son entier. Le verbatim est pourtant clair! Affirmation sans fondement.

    Surtout, pourquoi cette ostie de projet de Loi à la con, hein? Pour plus pénaliser quelqu’un qui tue une femme enceinte plutôt qu’une femme non-enceinte? C’est quoi la logique? Le moins qu’on puisse dire après s’être posé ces simples questions, c’est que la démarche est douteuse et qu’on a raison de s’inquiéter, surtout si ça vient des anciens Réformistes de l’Ouest.

    Je répète: cette loi est stupide et n’est là que pour séduire l’électorat de la drouate étatiste christiano-fasciste. Mon billet ne portait pas là-dessus.

    Ce projet de loi ne pose aucune menace juridique contre le droit à l’avortement mais elle démontre une menace politique QUE L’ON CONNAISSAIT DÉJÀ!

    Ce billet prouve ce que peut produire une obsession idéologique chez une personne sensée: du gros caca puant.

    À part peut-être ma position du “un seul avortement gratuit en cas d’accident”, il n’y a pas d’autre caca puant! Ne fais pas semblant que le fémi-fascisme n’existe pas!

  25. J’ai ajouté une autre exception:

    5) La vie de la mère est en danger ou son intégrité physique ou mentale est sérieusement compromise.

  26. Une cinquième crotte. Encore du caca.

    T’as rien à faire dans là-dedans du haut de ta théorie politique utopique. C’est une décision de la mère un point c’est tout.

    Je ne comprends pas pourquoi quelqu’un qui veut abolir l’État lui donne tout à coup le pouvoir de juger tout cela, même après coup. Je ne comprends pas pourquoi quelqu’un qui vante les libertés individuelles veuille restreindre les plus importantes de celles-ci chez les femmes. Oui, vouloir rendre plus difficile l’avortement c’est restreindre leur liberté… par définition!!! Et je comprends pas que tu comprennes pas ce que plusieurs répètent ici: les exclusions sont du vent, le risque c’est que l’enfant à naître devienne une personne en droit. C’est risqué parce que les principaux jugements en faveur de l’avortement sont basés sur la négation de ce droit. Combien de fois faut-il te l’écrire? Les exclusions ne changent rien à ça. Tous ceux qui ont lu le projet de Loi ont aussi lu ces exclusions! Ce n’est ni mensonge des médias, ni un complot fémi-faschiste, surtout pas si on cite le président d’une institution macho et patriarcale comme la Fédération des médecins spécialistes du Québec!

    Bah! De toutes façons, comment donner de la crédibilité aux propos de quelqu’un qui écrit que l’État “vole énormément” et qui veut ultimement l’abolir cet État? Pour toi, n’importe quelle dépense étatique sera de trop, les individus ne seront jamais assez responsables, etc. Si tu ne peux même pas voir que restreindre l’accès à l’avortement selon tes conditions c’est par définition restreindre la liberté de ces femmes, il n’y a pas grand chose à faire.

    Je pense que tu aimes un peu trop le néologisme “fémi-faschisme” et que tu en abuses, puisque c’est presque à chaque fois que tu discutes d’un sujet sur les femmes. C’est bien beau se dire féministe pour se donner bonne conscience, mais un billet comme celui-ci pourrait aussi bien être écrit par un Pasteur américain pro-Vie. Plutôt que de vouloir faire entrer tout le monde dans ton idéologie, je te suggère d’adapter ton idéologie au monde. Sinon, ça donne de la merde incohérente comme ici. Si ce n’est pas un “principe idéologique fondamental” chez toi, ferme donc ta gueule, plutôt que défendre ce projet de loi juste par envie d’en découdre avec les fémi-fachistes.

    Prière de ne pas le prendre personnel non plus. J’aime généralement te lire et te trouve plutôt cohérent. Mais ici tu ères par pur plaisir sportif, si je puis dire. Une femme qui ne veut pas d’enfant, trouvera le moyen de ne pas l’avoir. C’est ça la réalité hors des livres de philosophie politique. Si la société bien-pensante tente de l’en empêcher, elle avortera dans la clandestinité, sur le marché noir, au péril de sa santé. C’est inacceptable, point.

  27. D’ailleurs, je conseille à tous le film “4 mois, 3 semaines et 2 jours” de Christian Mungiu.

  28. @Martin

    J’ai ajouté à mon billet la précision suivante:

    Précision: JE SUIS POUR LE DROIT À L’AVORTEMENT ET JE TROUVE LA LOI C-484 STUPIDE. De plus, ma section intitulée ce qui devrait être fait dans le contexte étatiste actuel a suscité le désaccord de plusieurs d’entre vous. Je vous rappelle cependant qu’il s’agit d’un point de vue personnel et non d’un principe idéologique fondamental. Donc, vous pouvez très bien promouvoir la gratuité pour tous les avortements, sans exception, dans le contexte actuel, tout en étant d’accord idéologiquement avec l’anarcho-pragmatisme sur la question du droit à l’avortement.

    Tu dis:

    Et je comprends pas que tu comprennes pas ce que plusieurs répètent ici: les exclusions sont du vent, le risque c’est que l’enfant à naître devienne une personne en droit. C’est risqué parce que les principaux jugements en faveur de l’avortement sont basés sur la négation de ce droit. Combien de fois faut-il te l’écrire? Les exclusions ne changent rien à ça. Tous ceux qui ont lu le projet de Loi ont aussi lu ces exclusions! Ce n’est ni mensonge des médias, ni un complot fémi-faschiste!

    C’est pas croyable d’être aussi crédule et de croire à de tels bobards! À moins que tu ne saches pas lire!

    surtout pas si on cite le président d’une institution macho et patriarcale comme la Fédération des médecins spécialistes du Québec

    Faut pas manquer de culot pour affirmer une telle ânerie avec toutes les jeunes femmes qui font carrière en médecine spécialisée avec succès.

    C’est bien beau se dire féministe pour se donner bonne conscience, mais un billet comme celui-ci pourrait aussi bien être écrit par un Pasteur américain pro-Vie. Plutôt que de vouloir faire entrer tout le monde dans ton idéologie, je te suggère d’adapter ton idéologie au monde. Sinon, ça donne de la merde incohérente comme ici. Si ce n’est pas un “principe idéologique fondamental” chez toi, ferme donc ta gueule, plutôt que défendre ce projet de loi juste par envie d’en découdre avec les fémi-fachistes.

    Je répète, JE SUIS POUR LE DROIT À L’AVORTEMENT ET JE TROUVE LA LOI C-484 STUPIDE! C’est très clair dans mon billet.

    Si la société bien-pensante tente de l’en empêcher, elle avortera dans la clandestinité, sur le marché noir, au péril de sa santé. C’est inacceptable, point.

    Je suis d’accord! Je n’ai jamais dit le contraire. Pourrais-tu avoir la même compassion en ce qui concerne les contraceptifs? Me semble que c’est plus prioritaire? Pourrait-on aussi protéger la liberté d’utiliser la contraception?

    Est-ce que l’électricité d’Hydro-Québec devrait être gratuite, sous prétexte de ne pas brimer la liberté des ménages?

  29. C’est pas croyable d’être aussi crédule et de croire à de tels bobards! À moins que tu ne saches pas lire!

    C’est cela, je ne dois pas savoir lire. Je l’ai dit: je ne suis pas juriste. Alors je dois croire et, oui, me fier aux opinions d’autres personnes. J’en suis conscient.

    Chacun croit ce qu’il veut bien croire. Si tu préfères croire que tous ceux qui ont dénoncé ce risque n’ont pas lu le projet de loi, moi je préfère croire que ceux qui ont sonné l’alarme dans La Presse et Le Devoir avaient aussi lu les exclusions qui en font partie, et que les opinions exprimées en tenaient compte. Non, je ne vois pas automatiquement des complots fémi-faschistes partout!

    Chacun croit qui il veut bien croire. Si certains préfèrent croire les députés conservateurs et le juriste qui les a conseillé, je préfère croire un prof de droit de l’Université Laval et, oui, le président des Médecins spécialistes. Si certains préfèrent croire un André Arthur sur le sujet, je préfère m’en méfier.

    J’ai écouté l’extrait qu’un commentateur a posté sur le blogue d’Antagoniste. Heille! Arthur est en train de dire -pour justifier cette nouvelle loi, j’imagine- que ça arrive souvent qu’une femme se fasse tuer parce qu’elle est enceinte. D’abord, faudrait le démontrer. Et il ajoute que c’est souvent par le père de l’enfant. Et il rajoute encore qu’on “a pas encore réglé ça” le problème des gars qui se font imposer la paternité: “on en a a deux trois par année au Québec des gars qui tuent leur blonde à la suite d’une discussion qui a mal tourné sur l’avortement”. Quoi? Cette loi est supposée changer quelque chose à ça? Ou encore voit-il un problème à ce que des gars se fassent imposer le choix de la femme d’avorter ou non? C’est ce qu’il semble sous-entendre. C’est quand même drôle qu’il parle de cela en commentant une loi qui n’est pas supposée toucher l’avortement. Un enfant ça se fait à deux. Mais à partir du moment que le spermatozoïde a fécondé l’ovule, le gars, s’il n’en veut pas d’enfant, il a juste à espérer que la femme enceinte n’en veuille pas non plus, parce qu’il n’a pas affaire à lui imposer quoi que ce soit. Pour un homme, c’est aussi cela être responsable de ses actes, de sa queue, pour être précis. La Loi est ainsi faite pour assurer un support à l’enfant. Ce n’est pas un complot fémi-faschiste, c’est un héritage direct du patriarcat.

    Pourrais-tu avoir la même compassion en ce qui concerne les contraceptifs? Me semble que c’est plus prioritaire? Pourrait-on aussi protéger la liberté d’utiliser la contraception?

    Qui parle de la restreindre cette liberté? Personne, sauf le Pape peut-être. “Compassion” pour les contraceptifs? Come on! Suggères-tu que l’État paie les condoms à tous les mecs et la pilule à toutes les femmes? Surprenant de ta part! 😉

    Faut pas manquer de culot pour affirmer une telle ânerie avec toutes les jeunes femmes qui font carrière en médecine spécialisée avec succès.

    Je suis parfaitement au courant que, depuis quelques années, plus de femmes sont formées comme médecins que d’hommes. Et je suis tout à fait heureux de cela. Quiconque a étudié l’histoire des sciences ou de la médecine sait que la médecine était la chasse-gardée des hommes. Tant mieux si ça change! Parce que la médecine actuelle est encore, je le crois, bien trop masculine. J’en prend pour preuve les masses d’anti-dépresseurs préscrites aux femmes.

    Est-ce que l’électricité d’Hydro-Québec devrait être gratuite, sous prétexte de ne pas brimer la liberté des ménages?

    Ça fait deux fois que tu la sors celle-là. Ça n’a aucun ch**** de rapport. Et les ménages ont des droits maintenant?

  30. @Martin

    Je m’en sacre d’André Arthur. Je me fie au libellé de la loi et à certains juristes. Ne confonds pas la fausse menace juridique avec la vraie menace politique QUI EXISTAIT DÉJÀ avant le projet de loi.

    Effectivement, les commen-tata-taires d’André Arthur étaient complètement idiots.

    Mais à partir du moment que le spermatozoïde a fécondé l’ovule, le gars, s’il n’en veut pas d’enfant, il a juste à espérer que la femme enceinte n’en veuille pas non plus, parce qu’il n’a pas affaire à lui imposer quoi que ce soit. Pour un homme, c’est aussi cela être responsable de ses actes, de sa queue, pour être précis. La Loi est ainsi faite pour assurer un support à l’enfant. Ce n’est pas un complot fémi-faschiste, c’est un héritage direct du patriarcat.

    Tout à fait d’accord. Je dirais même qu’il s’agit aussi d’un bel héritage de la cause féministe. C’est à la femme de décider. Tu parles d’une banalisation concernant la violence conjugale: le fait de refuser de se faire avorter est un bon prétexte pour se faire tuer! Misère…

    Je suis parfaitement au courant que, depuis quelques années, plus de femmes sont formées comme médecins que d’hommes. Et je suis tout à fait heureux de cela. Quiconque a étudié l’histoire des sciences ou de la médecine sait que la médecine était la chasse-gardée des hommes. Tant mieux si ça change! Parce que la médecine actuelle est encore, je le crois, bien trop masculine.

    Situation qui est en train de changer et c’est tant mieux. Mais il faudra augmenter les cohortes de médecins en conséquence.

    J’en prend pour preuve les masses d’anti-dépresseurs préscrites aux femmes.

    Je ne crois pas que le patriarcat est la principale cause de ce problème. Mais est-ce que les femmes médecins prescrivent moins de médicaments? Sais pas. Bonne question!

    Pour le reste, j’y reviendrai.

  31. Je voudrais ajouter mon grain de sel sur les cas de pauvreté extrême et la gratuité pour ces personnes de l’avortement.

    Je comparerais cette logique de dire, on ne peut pas la faire payer, elle est trop pauvre à l’analogie suivante: “on ne peut en aucun cas lui donner de “ticket”, elle est trop pauvre. Cela ne fait pas de sens.

    Ce que je propose comme solution, c’est la stérilisation après le 3e avortement. Il y a des limites à faire preuve d’irresponsabilité (à moins que l’on ne prouve autrement ex: viol, inceste, risque pour la vie de la mère, etc.) et selon moi, si cette femme est dans une situation de pauvreté extrême, eh bien raison de plus.

    Cette mesure s’appliquerait évidemment dans le cas d’avortements légaux payés par le contribuable également.

  32. @Chocolyane,

    “Mais comme j’ai dit dans mon billet, une fille qui n’est pas foutue d’être assez responsable pour se protéger, ne sera pas assez responsable pour s’occuper d’un enfant. Mais ne voudra certainement pas payer pour l’avortement. Résultat? L’enfant sera mis au monde, bon gré, mal gré… Et souffrira. Dans la majorité de ces cas-là, en tout cas.

    On pourrait me rétorquer qu’on ne ferait pas fermer les bars et SAQ à cause des alcooliques, ou le casino pour les joueurs compulsifs. C’est sûr. Et c’est sûr que ta solution est la meilleure. Y’a rien de parfait. Reste que… De penser à tous ces enfants non-désirés (et même dans plusieurs cas détestés) qui seront mis au monde pour ensuite être laissés pour compte… ”

    Et pourquoi ne pas faciliter l’adoption. On pourrait par exemple subventionner la fille enceinte par une famille qui veut adopter au lieu qu’ils paient 10 000$ pour aller se chercher un enfant en Chine et elle donnerait son enfant en adoption tout simplement.

    Je sais que souvent la fille aime mieux avorter de peur de s’attacher à l’enfant à naitre et cela même si elle est irresponsable que de le donner en adoption mais il s’agit d’une solution envisagée avec une dose de rationnalité et non d’émotivité. L’émotivité étant souvent source de grande destruction plus que de joies intenses.

  33. “de ne pas appuyer la séparation du Québec et donc de laisser aux fédéraleux le contrôle entier de la législation criminelle, ce qui inclut la répression des crimes imaginaires sans victime!”

    Je ne veux pas partir un autre débat mais troquer un nationalisme pour un autre, c’est exactement comme troquer quatre 25 sous pour 1$: la même chose.

    Mais ça libre à d’autres de penser autrement et de ne pas considérer le bloc québecois comme une coalition arc-en-ciel non pas de québecois (incluant les fédéralistes ce qu’il était en 1993) mais de séparatistes arc-en-ciel et non un refuge pour nationalistes québecois frustrés.

    Encore là, il vous reste des efforts pour convaincre les nationalistes-séparatistes que la vision anarchiste de la séparation est la bonne façon de voir les choses. Cela fait toute la différence au monde.

  34. Et pour les enfants lourdement handicapés à naitre (trisomie21 et autre), voici ma suggestion:

    Je suggère qu’ils soient donnés en adoption aux pro-vies extrémistes genre Sarah Palin.

    Où on fait comme les islamo-fascistes dans la guerre Iran-Irak et on fait d’eux des courreurs dans les champs de mines. (c’est une blague là).

    Comme on dit en anglais: Put your money where your mouth is (if you have any).

  35. « Ce que je propose comme solution, c’est la stérilisation après le 3e avortement. »

    Ha ha ha la methode “naziste”… qui ne me deplait pas tant que ca en y pensant simplement mais qui doit surement amener des tas de problemes auquels on ne pense pas sur le coup. Marrant, ma copine m’a suggeré la meme chose la semaine derniere !

    « Et pourquoi ne pas faciliter l’adoption »

    Pour de simple raison legale. Les vrais parents pourraient toujours revenir dans le decors, les droits immuables de l’enfant, etc… C’est le probleme dans les cas d’adoption avec les enfants de chez nous. Ca arrive moins souvent quand tu vas le chercher à l’autre bout du monde.

    De plus, les enfants proposés en adoption de notre propre pays, sont souvent des gamins abandonnés par des meres toxicos (alcool ou autres drogues), je ne t’explique pas la tronche de certains poupons ! Ce n’est pas une generalité, mais il y a quand meme plus de risque qu’avec des gamins “abandonnés” pour de simples raisons economiques ou des morts violentes du à des guerres (et là, t’es sur de ne pas revoir les parents !).

    « Je ne veux pas partir un autre débat mais troquer un nationalisme pour un autre, c’est exactement comme troquer quatre 25 sous pour 1$: la même chose. »

    Pas tout à fait. Meme les quebecois de droite sont moins durs sur la legislation criminelle que les rednecks du ROC… enfin peut-etre pas Franckie qui voudrait eliminer tous ces pauvres toxico, raclure de la société et etre faible par excellence.

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