Abolissons la loi sur les heures d'ouverture!

D’abord, je tiens à souhaiter à tous de Joyeuses Fêtes et une Bonne Année 2009. Je devrais être de retour vers le 5 janvier. Même si l’État et ses complices capitalistes vous culpabilisent en prétendant que vous devez surconsommer pour stimuler l’économie (alors qu’au contraire, c’est l’épargne qui génère de la richesse), n’embarquez pas dans leur piège à cons et consommez raisonnablement selon vos moyens et vos propres désirs.

Je propose simplement d’abolir la Loi sur les heures et les jours d’admission dans les établissements commerciaux, qui est un accomodement catho-fasciste déraisonnable, arriéré, liberticide et inutile. D’aucune façon, une telle loi ne devrait exister! Ce sont aux commerçants, aux employés et aux consommateurs de déterminer les heures et les jours d’ouverture des commerces, pas à l’État!

Afin d’illustrer le ridicule de la situation qui prévaut au Québec, voici le libellé de cette loi, suivi du Règlement sur les périodes d’admission dans les établissements commerciaux correspondant à cette loi. Je sais que c’est trop long, mais c’est justement ça le but! Pas besoin de tout lire pour comprendre à quel point cela est profondément ridicule!

Québec Solidaire propose de son côté de rendre cette loi encore plus coercitive. J’aimerais que les Solidaires m’expliquent pourquoi ça serait une bonne chose.

Loi:

L.R.Q., chapitre H-2.1

Loi sur les heures et les jours d’admission dans les établissements commerciaux

SECTION I

CHAMP D’APPLICATION

Établissements visés.

1. La présente loi s’applique à tout établissement commercial où des produits sont offerts en vente au détail à qui que ce soit du public, y compris des membres d’un club, d’une coopérative ou d’un autre groupe de consommation.

Établissement commercial.

Est assimilé à un établissement commercial, tout espace ou étal dans les marchés, notamment dans les halles et les marchés aux puces.

1990, c. 30, a. 1.

SECTION II

HEURES ET JOURS D’ADMISSION

Heures d’admission.

2. Sous réserve des articles 3 à 14, le public ne peut être admis dans un établissement commercial qu’entre:

1° 8 h 00 et 17 h 00, le samedi et le dimanche et qu’entre 8 h 00 et 21 h 00, les autres jours de la semaine;

2° 8 h 00 et 17 h 00, les 24 et 31 décembre;

3° 13 h 00 et 17 h 00, le 26 décembre s’il tombe un samedi ou un dimanche et qu’entre 13 h 00 et 21 h 00, s’il tombe un autre jour de la semaine.

1990, c. 30, a. 2; 1992, c. 55, a. 1; 2006, c. 47, a. 1.

Interdiction.

3. Sous réserve des articles 4.1 à 14, le public ne peut être admis dans un établissement commercial:

1° le 1 er janvier;

2° le 2 janvier;

3° le dimanche de Pâques;

4° le 24 juin;

5° le 1 er juillet;

6° le premier lundi de septembre;

7° le 25 décembre;

8° (paragraphe abrogé).

1990, c. 30, a. 3; 1990, c. 73, a. 72; 1992, c. 26, a. 18; 1992, c. 55, a. 2; 2006, c. 47, a. 2; 2007, c. 4, a. 2.

Heures d’admission.

3.1. Sous réserve des articles 3, 4.1, 6 et 12 à 14, le public ne peut être admis dans un établissement d’alimentation qu’entre:

1° 8h00 et 20h00, le samedi et le dimanche, ou 8h00 et 21h00, les autres jours de la semaine;

2° 8h00 et 17h00, les 24 et 31 décembre;

3° 13h00 et 20h00, le 26 décembre, si ce jour tombe un samedi ou un dimanche, ou 13h00 et 21h00, s’il tombe un autre jour de la semaine.

Définition.

Un établissement d’alimentation est un établissement qui n’offre principalement en vente, en tout temps, que les produits ou un ensemble des produits suivants: des denrées alimentaires ou des boissons alcooliques pour consommation ailleurs que sur les lieux de l’établissement.

2006, c. 47, a. 3.

4. (Abrogé).

1990, c. 30, a. 4; 1992, c. 55, a. 3.

Règlement.

4.1. Le gouvernement peut, par règlement, modifier les heures ou les jours prévus aux articles 2, 3 ou 3.1 ou déterminer des périodes d’admission particulières à des établissements commerciaux qui peuvent varier selon les critères qu’il fixe au règlement et avoir préséance sur les articles 5 à 10.

2006, c. 47, a. 4.

Admission en dehors des périodes légales d’admission.

5. Le public peut être admis dans un établissement commercial également en dehors des périodes légales d’admission, pourvu que l’établissement n’offre principalement en vente, en tout temps, que les produits alimentaires ou un ensemble des produits alimentaires suivants: des repas, des denrées alimentaires ou des boissons alcooliques pour consommation sur place ou des repas ou plats cuisinés pour consommation ailleurs que sur les lieux de l’établissement.

1990, c. 30, a. 5; 1992, c. 55, a. 4; 2006, c. 47, a. 5.

Admission en dehors des périodes légales d’admission.

6. Le public peut être admis dans un établissement d’alimentation également en dehors des périodes légales d’admission pourvu qu’au plus quatre personnes en assurent alors le fonctionnement.

1990, c. 30, a. 6; 1992, c. 55, a. 5; 2006, c. 47, a. 6.

Restriction.

7. Le public peut être admis dans un établissement commercial également en dehors des périodes légales d’admission, pourvu que:

1° l’établissement n’offre principalement en vente, en tout temps, que les produits ou un ensemble des produits suivants: des produits pharmaceutiques, hygiéniques ou sanitaires, des journaux, des périodiques, des livres, du tabac ou des objets requis pour l’usage du tabac et pourvu qu’au plus quatre personnes assurent le fonctionnement de l’établissement en dehors des périodes légales d’admission;

2° l’établissement n’offre principalement en vente, en tout temps, que les produits ou un ensemble des produits suivants: de l’huile à moteur, du combustible, des journaux, des périodiques, des livres, du tabac ou des objets requis pour l’usage du tabac.

«personnes».

Pour l’application du paragraphe 1° du premier alinéa, le mot «personnes» exclut les professionnels régis par la Loi sur la pharmacie ( chapitre P-10) et les personnes affectées exclusivement à la préparation des médicaments.

1990, c. 30, a. 7; 1992, c. 55, a. 6; 2006, c. 47, a. 7.

Ventes autorisées en dehors des périodes légales d’admission.

8. Le public peut être admis dans un établissement commercial également en dehors des périodes légales d’admission, pourvu que n’y soient offerts en vente, principalement et en tout temps:

1° que des oeuvres d’art ou de l’artisanat ou les deux à la fois;

2° que des fleurs ou des produits d’horticulture non comestibles ou les deux à la fois;

3° que des antiquités.

1990, c. 30, a. 8; 1992, c. 55, a. 7; 2006, c. 47, a. 7.

Produits accessoires.

9. Le public peut être admis dans un établissement commercial également en dehors des périodes légales d’admission, pourvu que n’y soient offerts en vente, principalement et en tout temps, que des denrées alimentaires ou d’autres produits, à titre d’accessoires à des services rendus en exécution d’un contrat de louage de biens ou de services.

1990, c. 30, a. 9; 1992, c. 55, a. 8; 2006, c. 47, a. 7.

Lieu des établissements.

10. Le public peut être admis dans un établissement commercial également en dehors des périodes légales d’admission, pourvu que l’établissement soit situé dans l’un ou l’autre des endroits suivants:

1° un lieu d’activités sportives ou un centre culturel et pourvu que n’y soient offerts en vente, principalement et en tout temps, que des produits se rapportant à l’activité exercée;

1.1° une installation maintenue par un établissement qui exploite un centre hospitalier ou un centre d’hébergement et de soins de longue durée au sens de la Loi sur les services de santé et les services sociaux ( chapitre S-4.2);

2° un centre hospitalier au sens de la Loi sur les services de santé et les services sociaux pour les autochtones cris ( chapitre S-5);

3° une aérogare.

1990, c. 30, a. 10; 1992, c. 21, a. 170; 1992, c. 55, a. 9; 1994, c. 23, a. 23; 2006, c. 47, a. 7.

11. (Abrogé).

1990, c. 30, a. 11; 1992, c. 55, a. 10.

Demande d’une municipalité.

12. Le ministre peut, sur demande écrite d’une municipalité locale dont le territoire est situé près des limites territoriales du Québec, autoriser, pour la période qu’il détermine, que le public soit admis également en dehors des périodes légales d’admission dans les établissements commerciaux situés sur ce territoire.

Décision du ministre.

Le ministre, aux fins de donner son autorisation, tient compte des heures et des jours d’admission du public dans les établissements commerciaux situés dans les zones adjacentes à ce territoire.

Révocation.

Le ministre peut révoquer cette autorisation; il donne avis à la Gazette officielle du Québec de l’autorisation et, le cas échéant, de sa révocation.

1990, c. 30, a. 12; 1992, c. 55, a. 11; 2006, c. 47, a. 7.

Zone touristique.

13. Le ministre peut, sur demande écrite d’une municipalité locale, autoriser, pour la période et la zone qu’il détermine, que le public soit admis également en dehors des périodes légales d’admission, dans les établissements commerciaux situés dans une zone touristique sur le territoire de cette municipalité.

Demande d’avis.

Avant d’accorder cette autorisation, le ministre demande l’avis du ministre responsable de l’application de la Loi sur les établissements d’hébergement touristique ( chapitre E-14.2) quant au caractère touristique de la zone et quant à la période visée dans la demande.

Autorisation.

Le ministre donne avis de l’autorisation à la Gazette officielle du Québec.

1990, c. 30, a. 13; 1992, c. 55, a. 11; 1994, c. 16, a. 23; 2000, c. 10, a. 22; 2006, c. 47, a. 7.

Événement spécial.

14. Le ministre peut, sur demande écrite, autoriser que le public soit admis dans les établissements commerciaux également en dehors des périodes légales d’admission lorsque se tient un événement spécial, tel un festival, une foire, un salon ou une exposition.

1990, c. 30, a. 14; 1992, c. 55, a. 11; 2006, c. 47, a. 7.

Dispositions prépondérantes.

15. Les articles 12, 13 et 14 prévalent sur toute autre disposition de la présente section.

1990, c. 30, a. 15.

SECTION III

INSPECTION

Inspecteur.

16. Le ministre ou une municipalité locale peut autoriser toute personne à agir comme inspecteur afin de vérifier l’application de la présente loi.

Fonctions.

Toute personne ainsi autorisée à agir comme inspecteur ou tout agent de la paix peut, dans l’exercice de ses fonctions:

1° pénétrer à toute heure raisonnable dans un établissement commercial et en faire l’inspection;

2° examiner et tirer copie des livres, registres, comptes, dossiers ou autres documents relatifs aux activités de cet établissement;

3° exiger tout renseignement relatif à l’application de la présente loi ainsi que la production de tout document s’y rapportant.

Communication.

Toute personne qui a la garde, la possession ou le contrôle de ces livres, registres, comptes, dossiers ou autres documents doit, sur demande, en donner communication à la personne qui procède à l’inspection.

1990, c. 30, a. 16.

Identification.

17. Une personne qui procède à une inspection doit, sur demande, s’identifier et exhiber un certificat attestant sa qualité ou, selon le cas, exhiber son insigne.

1990, c. 30, a. 17.

Interdiction.

18. Il est interdit d’entraver l’action d’une personne qui procède à une inspection, de la tromper par réticence ou fausse déclaration, de refuser de lui fournir un renseignement ou un document qu’elle a le droit d’exiger ou d’examiner en vertu de la présente loi ou de cacher ou de détruire un tel renseignement ou document.

1990, c. 30, a. 18.

SECTION IV

DISPOSITIONS PÉNALES

Exploitant d’un établissement.

19. Dans la présente section, l’exploitant d’un établissement commercial comprend son mandataire qui en assure la direction et la personne à l’emploi de l’exploitant comprend toute personne à l’emploi de cet exploitant ou de ce mandataire, quel que soit le mode de sa rémunération.

1990, c. 30, a. 19.

Admission interdite.

20. L’exploitant d’un établissement commercial ou la personne à son emploi ne peut y admettre qui que ce soit du public à une heure ou un jour où le public ne peut l’être.

1990, c. 30, a. 20.

Présence interdite.

21. L’exploitant d’un établissement commercial ou la personne à son emploi ne peut y tolérer la présence de qui que ce soit du public plus de 30 minutes après l’heure où le public ne peut plus y être admis.

1990, c. 30, a. 21.

Annonce interdite.

22. L’exploitant d’un établissement commercial ne peut annoncer ou faire annoncer que le public peut y être admis à une heure ou un jour où le public ne peut l’être.

1990, c. 30, a. 22.

Infraction et peine.

23. L’exploitant d’un établissement commercial qui contrevient à l’une des dispositions de l’article 20 commet une infraction et est passible d’une amende minimale de 1 500 $ et, en cas de récidive, d’une amende minimale de 3 000 $ ou, s’il s’agit de l’exploitant d’un établissement défini à l’article 3.1, d’une amende minimale de 6 000 $ pour une première récidive et de 9 000 $ pour toute récidive additionnelle.

Amende.

Dans la détermination du montant de l’amende, le tribunal peut tenir compte des avantages et des revenus retirés de l’exploitation de l’établissement.

1990, c. 30, a. 23; 2006, c. 47, a. 8.

Infraction et peine.

24. L’exploitant d’un établissement commercial qui contrevient à l’une des dispositions des articles 18, 21 ou 22, de même que la personne à son emploi qui contrevient à l’une de celles des articles 18, 20 ou 21 commet une infraction et est passible d’une amende de 500 $ à 1 500 $ ou, en cas de récidive, de 1 500 $ à 3 000 $.

1990, c. 30, a. 24.

Infraction et peine.

25. Lorsqu’il y a contravention à une disposition de l’un des articles 18 ou 20, l’exploitant qui a ordonné, autorisé ou conseillé la contravention ou qui y a consenti, commet une infraction et est passible, dans le cas de la contravention à une des dispositions de l’article 18, de l’amende prévue à l’article 24 et, dans le cas de la contravention à une des dispositions de l’article 20, de l’amende prévue à l’article 23.

1990, c. 30, a. 25.

Exploitant non propriétaire.

26. Lorsqu’il y a contravention à une disposition de l’un des articles 20 ou 22 et que l’exploitant de l’établissement commercial n’est pas le propriétaire de l’immeuble où est situé cet établissement, le propriétaire de cet immeuble qui a ordonné, autorisé ou conseillé la contravention ou qui y a consenti commet une infraction et est passible, dans le cas de la contravention à l’une des dispositions de l’article 20, de l’amende prévue à l’article 23 et, dans le cas de la contravention à l’une des dispositions de l’article 22, de l’amende prévue à l’article 24.

1990, c. 30, a. 26.

Poursuites pénales.

27. Les poursuites pénales pour la sanction d’une infraction à une disposition de la présente loi peuvent être intentées par la municipalité devant une cour municipale.

Propriété de l’amende.

Appartiennent à la municipalité et font partie de son fonds général, l’amende et les frais imposés par la cour municipale pour sanctionner une infraction à une disposition de la présente loi, sauf la partie des frais remis par le percepteur à un autre poursuivant qui a supporté des dépenses reliées à la poursuite et sauf les frais remis au défendeur en vertu de l’article 223 du Code de procédure pénale ( chapitre C-25.1).

1990, c. 30, a. 27; 1992, c. 61, a. 323.

SECTION V

DISPOSITIONS DIVERSES, TRANSITOIRES ET FINALES

Disposition sans effet.

28. Est sans effet toute disposition d’un bail ou d’une autre convention par laquelle un exploitant s’oblige à admettre le public dans son établissement commercial:

1° avant 8 h 30, du lundi au samedi;

2° après 18 h 00, les lundi, mardi et mercredi;

3° après 21 h 00, les jeudi et vendredi;

4° après 17 h 00, le samedi;

5° le dimanche.

Délai d’application.

Le premier alinéa cesse de s’appliquer le 18 décembre 1997. Toutefois, à l’égard d’un bail ou d’une autre convention qui lie l’exploitant le 18 décembre 1992, le premier alinéa cesse de s’appliquer à la date d’expiration de ce bail ou de cette convention si celle-ci est postérieure au 18 décembre 1997.

1990, c. 30, a. 28; 1992, c. 55, a. 12.

28.1. (Abrogé).

1992, c. 55, a. 13; 2001, c. 26, a. 128.

Autorisation continuée en vigueur.

29. Une autorisation accordée par le ministre en vertu de l’article 5.3 de la Loi sur les heures d’affaires des établissements commerciaux ( chapitre H-2) demeure en vigueur pour la période qui y est mentionnée.

1990, c. 30, a. 29.

Délai de conformité.

30. L’exploitant d’un établissement commercial qui, en vertu de la Loi sur les heures d’affaires des établissements commerciaux ( chapitre H-2) était soumis à une norme moins restrictive que ce qui est prévu à la présente loi, a jusqu’au 1 er janvier 1991 pour se conformer à la présente loi.

1990, c. 30, a. 30.

31. (Omis).

1990, c. 30, a. 31.

32. (Modification intégrée au c. D-2, a. 9).

1990, c. 30, a. 32.

33. (Modification intégrée au c. P-9.1, a. 60).

1990, c. 30, a. 33.

34. (Modification intégrée au c. S-13, a. 21).

1990, c. 30, a. 34.

Renvoi.

35. Dans toute loi spéciale concernant une municipalité ainsi que dans tout règlement, décret, arrêté, contrat ou autre document, un renvoi à la Loi sur les heures d’affaires des établissements commerciaux ( chapitre H-2) constitue, compte tenu du contexte, un renvoi à la présente loi.

1990, c. 30, a. 35.

Exploitation.

36. Malgré les dispositions de la présente loi, un permis délivré en vertu de la Loi sur les permis d’alcool ( chapitre P-9.1) ne peut être exploité que conformément à cette loi.

1990, c. 30, a. 36.

Dispositions prépondérantes.

37. Les dispositions de la présente loi prévalent sur celles de toute autre loi générale ou spéciale en matière municipale et sur tout règlement municipal.

1990, c. 30, a. 37.

Ministre responsable.

38. Le ministre du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation est chargé de l’application de la présente loi.

1990, c. 30, a. 38; 1994, c. 16, a. 24; 1999, c. 8, a. 20; 2003, c. 29, a. 135; 2006, c. 8, a. 31.

39. (Omis).

1990, c. 30, a. 39.

ANNEXE ABROGATIVE

Conformément à l’article 9 de la Loi sur la refonte des lois et des règlements ( chapitre R-3), le chapitre 30 des lois de 1990, tel qu’en vigueur le 1 er septembre 1990, à l’exception de l’article 39, est abrogé à compter de l’entrée en vigueur du chapitre H-2.1 des Lois refondues.

Règlement:

c. H-2.1, r.1

Règlement sur les périodes d’admission dans les établissements commerciaux

Loi sur les heures et les jours d’admission dans les établissements commerciaux
(L.R.Q., c. H-2.1, a. 4.1).

SECTION I
ÉTABLISSEMENT COMMERCIAL

1. Par dérogation au paragraphe 2 de l’article 3 et sous réserve de l’article 2 et des articles 3.1 à 14 de la Loi sur les heures et les jours d’admission dans les établissements commerciaux (L.R.Q., c. H-2.1), le public peut être admis dans un établissement commercial le 2 janvier.

D. 1140-2008, a. 1.

SECTION II
ÉTABLISSEMENT COMMERCIAL OFFRANT EN VENTE DES PRODUITS PHARMACEUTIQUES, HYGIÉNIQUES OU SANITAIRES

2. Par dérogation au paragraphe 5 de l’article 3 de la Loi, le public peut être admis dans un établissement commercial offrant en vente des produits pharmaceutiques, hygiéniques ou sanitaires dans les conditions prévues au paragraphe 1 du premier alinéa de l’article 7 de cette Loi, le 1 er juillet entre 8 h 00 et 17 h 00, si ce jour tombe un samedi ou un dimanche, ou entre 8 h 00 et 21 h 00, s’il tombe un autre jour de la semaine.

Les périodes d’admission prévues au premier alinéa ont préséance sur l’article 7 de la Loi.

D. 1140-2008, a. 2.

SECTION III
ÉTABLISSEMENT D’ALIMENTATION

3. Dans la présente section, on entend par:

1° «établissement d’alimentation» : un établissement d’alimentation tel que défini au deuxième alinéa de l’article 3.1 de la Loi ;

2° «établissement d’alimentation de petite surface»: un établissement d’alimentation dont la surface de vente est de 375 mètres carrés ou moins;

3° «établissement d’alimentation de grande surface» : un établissement d’alimentation dont la surface de vente est de plus de 375 mètres carrés.

La surface de vente d’un établissement d’alimentation correspond à la superficie totale réservée à la vente, à des services connexes à la vente et au public pour avoir accès aux produits et aux services, incluant les zones de circulation, les aires de préparation des aliments lorsque la personne qui y est affectée est aussi chargée de servir les clients et les espaces où s’effectue le paiement.

D. 1140-2008, a. 3.

4. Par dérogation au paragraphe 5 de l’article 3 de la Loi, le public peut être admis dans un établissement d’alimentation le 1 er juillet entre 8 h 00 et 20 h 00, si ce jour tombe un samedi ou un dimanche, ou entre 8 h 00 et 21 h 00, s’il tombe un autre jour de la semaine.

Les périodes d’admission prévues au premier alinéa ont préséance sur l’article 6 de la Loi.

D. 1140-2008, a. 4.

5. Par dérogation aux paragraphes 1, 3, 4, 6 et 7 de l’article 3 et au paragraphe 3 du premier alinéa de l’article 3.1 de la Loi, le public peut être admis dans un établissement d’alimentation de petite surface:

1° le 1 er janvier;

2° le dimanche de Pâques;

3° le 24 juin;

4° le premier lundi de septembre;

5° le 25 décembre;

6° avant 13 h 00 le 26 décembre.

Les périodes d’admission prévues au premier alinéa ont préséance sur l’article 6 de la Loi.

D. 1140-2008, a. 5.

6. Par dérogation à l’article 6 de la Loi, le public ne peut être admis dans un établissement d’alimentation de grande surface:

1° le 1 er janvier;

2° le dimanche de Pâques;

3° le 24 juin;

4° le premier lundi de septembre;

5° le 25 décembre;

6° avant 13 h 00 le 26 décembre.

D. 1140-2008, a. 6.

SECTION IV
ENTRÉE EN VIGUEUR

7. (Omis).

D. 1140-2008, a. 7.

D. 1140-2008, 2008 G.O. 2, 6395A

35 responses

  1. derteilzeitberliner | Reply

    J’avais envie de faire un billet sur la situation en Allemagne, où cela tient un peu du délire car on parle de “protection du dimanche” mais ça m’a passé.

    Toujours est-il que, concernant la situation ici, j’ai entendu parlé de pétitions d’employés et de clients, de gérants qui ne veulent pas ouvrir… Alors, oui, l’industrie peut très bien régler ça à l’intérieur de ses murs.

    Quant à QS, bien sûr qu’ils iront toujours dénoncer des mesures capitalistes telles que l’ouverture des commerces! La qualité de vie des travailleurs, elle passe après leur agenda pseudo-communistes.

  2. Ces lois ne s’appliquent pas à nous en tant qu’humains au Canada puisque l’être humain au Canada est régi seulement par le Common Law.

    Ces lois s’appliquent seulement aux compagnies enregistrés au gouvernement.

    Ce qu’il faut faire c’est de ne pas s’enregistrer un commerce et se soumettre aux lois du gouvernement. En appliquant ou s’enregistrant, c’est de faire un contrat avec le gouvernement et de se soumettre à ses lois. Sans contrat d’enregistrement, ces lois ne s’appliquent pas.

    Quelqu’un qui s’ouvre un commerce non enregistré n’est pas soumis à ces lois.

    C’est ce qu’on présente aux québécois avec le BotCast with Cheese. http://www.BotCast.net

    La différence entre l’être humain et la personne est une distinction que tout le monde doit faire. On pense que ses lois s’appliquent à nous, mais s’appliquent seulement à notre personne (entité corporative) créée par le Canada et le Québec.

    http://www.botcast.net/shows/BotCast-0022.mp3 Robert-Arthur: Ménard from http://www.ThinkFree.ca gives us a conference about our rights in Canada. Recorded at the NewCastle Ontario Freestival on September 15th 2007. You have to listen to this to understand more about your rights as a Canadian citizen. Vous devez écouter pour mieux omprendre vos droits en tant que citoyens canadiens

    http://www.botcast.net/tiki-list_file_gallery.php?galleryId=3 La personne et l’être humain.

    http://www.botcast.net/tiki-download_file.php?fileId=26 Intro to your human rights.

  3. sylvainguillemette | Reply

    Q-s n’est pas communiste, ce sont des délires de droitistes que vous lisez ci-haut.

    Mais sinon, Derteilzeitberliner devrait savoir que le Kapital se vend à nouveau comme des petits pains chauds! Ha ha ha! Même les japonais en font une version Manga! Pourquoi? Parce que Karl Marx prend aujourd’hui tout son sens, comme dans les autres crises d’ailleurs.

    Mais encore, Derteilzeitberliner pourrait démentir Marx ici même, allez-y donc!

    Tous les économistes commencent à parler de grand dépression, parce que le système capitaliste ne fonctionne pas, en plus de laisser pour contre, la situation planétaire quant au réchauffement climatique ou même, la crise des ressources qui pourrait s’en suivre de notre sur-exploitation des ressources disponibles sur Terre.

    Et encore, comment Derteilzeitberliner pourrait démentir Marx alors que toutes les instances, les canaux de médias, lui donnent raison?

    -Concentration de richesses dans les poches d’une minorité parasitaire…

    -Exploitation du labeur des prolétaires par les parasites capitalistes bourgeois…

    -Impérialisme découlant du capitalisme, lequel est perceptible dans les guerres comme celle en Afghanistan, ou l’autre en Irak, sans parler de toutes les autres interventions terroristes et impérialistes des États-Unis du dernier siècle (Vietnam, Cuba, Colombie, R-D, Nicaragua, El Salvador, Chili, Argentine, Afrique (ils ont soutenu l’Appartheid sud-africain!)!)

    Bravo Derteilzeitberliner pour votre grande lucidité et pour votre argumentaire accompagnant vos accusations vis-à-vis un parti qui ne s’est jamais dit communiste! Crétin!

  4. derteilzeitberliner | Reply

    Sylvain,

    J’ai bien dit PSEUDO-communiste, preuve que je reconnais que le parti n’a jamais officialisé son union avec le mouvement communiste. Mais il n’en demeure pas moins que, pour moi, l’anti-captalisme est proche du communisme!

    Das Kapital se vend mieux? Oui, et alors? Ne paniquez pas, je vous crois, je l’ai lu sur DR Nyheder Online./

  5. derteilzeitberliner | Reply

    Sylvain,

    J’ai bien dit PSEUDO-communiste, preuve que je reconnais que le parti n’a jamais officialisé son union avec le mouvement communiste. Mais il n’en demeure pas moins que, pour moi, l’anti-captalisme est proche du communisme!

    Das Kapital se vend mieux? Oui, et alors? Ne paniquez pas, je vous crois, je l’ai lu sur DR Nyheder Online. Mais, sérieusement, la conclusion m’indiffère.

    Mais bon, je vous plaint de n’avoir n’avoir pu trouvé qu’un accusation de crétin comme réplique à mes demi-propos. Demi, car il ne s’agissait que d’une seule phrase et non d’un commentaire visant à répondre “totalement” aux propos énoncés.

  6. Rien ne force un commerce à ouvrir ses portes le dimanche, par exemple… La loi ne fait que donner des balises pour éviter l’exploitation des commis par les magasins où il y a des non-syndiqués.
    Pourquoi ils ouvrent tous le dimanche ? parce que c’est bon pour le prochain bilan trimestriel !

  7. “Ce sont aux commerçants, aux employés et aux consommateurs de déterminer les heures et les jours d’ouverture des commerces, pas à l’État!” – Anarcho-pragmatiste

    Dans un monde parfait(anarchiste?), oui. Dans la réalité, ton énoncé se résume à: “C’est aux commerçants de déterminer les heures…”

  8. Heu non, aux consommateurs vu que le commercant ne va ouvrir que quand c’est rentable.

  9. @S Guillemette,

    “Q-s n’est pas communiste, ce sont des délires de droitistes que vous lisez ci-haut.”

    J’adore les révolutionnaires de gauche du dimanche, incapable de se regarder soi-même dans le miroir.

    Et que dire de l’appui inconditionnel de certains marxiste-léninistes à Québec Suicidaire?

    @AP,

    “Je propose simplement d’abolir la Loi sur les heures et les jours d’admission dans les établissements commerciaux, qui est un accomodement catho-fasciste déraisonnable, arriéré, liberticide et inutile. D’aucune façon, une telle loi ne devrait exister! Ce sont aux commerçants, aux employés et aux consommateurs de déterminer les heures et les jours d’ouverture des commerces, pas à l’État!”

    Tout à fait d’accord avec vous, l’origine des fermetures du dimanche vient du “sabbat” qui est pour les chrétiens le dimanche et pour les juifs le samedi (eux c’est encore pire, ils doivent compter leurs pas et ne pas utiliser leurs appareils électriques, du pur délire à mon avis). Cependant, aujourd’hui, je crois que c’est le lobby des détaillants de type “dépanneurs” ou “convenience stores” qui a pris la relève au catho-fascisme et qui est en cause ici car la fermeture des grandes surfaces les jours de congé et la régulation sur les heures d’ouvertures ainsi que sur le nombre d’employés à avoir sur le plancher leur sert bien. En effet, qui serait le plus perdant qu’un Wal Mart ou que les épiceries à grande surface avec des prix 10 fois meilleurs soient ouverts en tout temps? Ceux qui ne peuvent pas accoter leurs prix évidemment, les Couche-Tard, Provisoir et les petits dépanneurs indépendants de ce monde quoi.

  10. Mais en effet, pour revenir sur Québec Solidaire, il est vrai qu’ils ne sont pas communistes, ils sont parasitaires-étatistes-gauchistes.

    Le communisme considère le manque de travail comme une aberration alors que Québec Suicidaire semble cultiver la voie de la facilité et de la médiocrité condescendante.

  11. Si on pouvait se réveiller du jour au lendemain dans “votre monde”, je serais le premier à applaudir. Si la vie était comme ça…

    On s’entend définitivement sur le “quoi”. C’est sur le “comment” que ça se gâte.

    Je ne crois pas en être très représentatif mais je suis de QS. QS-Pragmatisme :o)

    Je me reconnais une certaine condescendance envers plusieurs de mes contemporains, en effet. Mais quand je lis un truc comme:

    “Que tu sois dans une entreprise de trou d’culs pas capable de defendre leurs droits, pas mon probleme. Ca ne veut pas dire que tous les patrons capitalistes sont des gros porcs. As-tu eu au moins les couilles de le dire au boulot devant tes chefs ? Non ? Alors resigne-toi, tu es né pour un petit pain ! (on commence à saisir tout le sens de ta frustration dans la vie, un VRAI quebecois).”

    Vous reconnaîtrez que ça devient difficile de se fier aveuglément, pour l’instant, au bon jugement et à la raison propre des individus en société.

    En ce sens, économiquement, pour éduquer et conscientiser, une présence accrue de l’état me semble souhaitable.

  12. Sauf que tu ne comprend pas le dixieme de ce que j’ai voulu dire et SURTOUT pourquoi je l’ai dit, alors tes jugements tu peux t’assoir decu.

    « Vous reconnaîtrez que ça devient difficile de se fier aveuglément, pour l’instant, au bon jugement et à la raison propre des individus en société. »

    Exactement ce que je me tue à repeter aux communistes et aux anarchistes qui nous proposent des solutions qui seront applicables dans un monde de reve quand TOUS les gens de LA TERRE ENTIERE auront un cerveau ! Parce que ca ne peut meme pas etre realisable dans UN pays au milieu de la mondialisation sans esperer l’isoler du reste du monde.

    ET OUI, comme je le disais dans le texte que tu as coté, si TOUT les gens etaient conscients, avaient un bon sens du jugement et une raison propre, les patrons ne pourraient pas exploiter le petit peuple. Il suffirait aux gens de menacer de demissionner et aux autres gens de ne pas accepter la job de merde à la place des demissionnaires ! Nous sommes les complices des patrons en acceptant une job suite à un depart sans se poser plus de question que ca.

    Et moi aussi je suis etatiste, donc tu vois, on est presque du meme avis.

    Un jour tu apprendras à analyser un texte dans son contexte. Ca te permettra de ne pas dire de connerie.

  13. J’ai decide de diviser mon blogroll en deux, Market Anarchist et Left-Libertarian (agorist-mutualist-Georgist). Dans quelle section aimerais-tu mieux etre?

  14. Heureusement que les anarchistes n’aiment pas les etiquettes ! Ha ha ha !

  15. Reblochon, j’adore les etiquettes. En fait, je les collectionne.

    Ma plus recente etiquette est “human extinctionist.”

  16. :O) on signe où pour s’inscrire ?

    Le seul mouvement reellement ecolo. Le seul qui propose une solution pour la planete pour eradiquer le parasite homo sapiens sapiens.

    Le fameux Plan Hopson qui a fait rever tellement de jeunes ( http://pagesperso-orange.fr/kadnax/heavy.htm )

    Aaaaah, ma bonne vieille misantropie qui refait surface. Que les gens sont cons, trop pour meriter cette planete.

  17. Wôw, ça c’est du chialage pour du chialage!

    En tant que consommatrice fashionista/ shopaholic mon fantasme s’est enfin réalisé!

    Des heures d’ouvertures prolongées pour le shopping, mais n’est-ce donc pas merveilleux!

    En pleine récession, j’ai juste envie de dépenser encore plus pour mieux économiser!

    Et l’été, ça sera merveilleux.. les longues promenades en soirée au centre-ville de mtl, sur ste- catherine, sur la Main, au vieux-port…

    Bon shopping tout le monde, n’oubliez pas de profitez des soldes!!!

    Miss Potin

  18. Wôw, ça c’est du chialage pour du chialage!

    En tant que consommatrice fashionista/ shopaholic mon fantasme s’est enfin réalisé!

    Des heures d’ouvertures prolongées pour le shopping, mais n’est-ce donc pas merveilleux!

    En pleine récession, j’ai juste envie de dépenser encore plus pour mieux économiser!

    Et l’été, ça sera merveilleux.. les longues promenades en soirée au centre-ville de mtl, sur ste- catherine, sur la Main, au vieux-port…

    Bon shopping tout le monde, n’oubliez pas de profiter des soldes!!!

    Miss Potin

  19. @cayo….économiquement, pour éduquer et conscientiser, une présence accrue de l’état me semble souhaitable…

    Comment un gouvernement, qui n’a JAMAIS mis une criss de cenne noire de côté pour parer aux inévitables accidents, peut-il “éduquer et conscientiser” les gens dont il gère si mal les taxes et impôts qu’il lui a fallu créer un dette impossible à rembourser, sans demander la permission aux futurs payeurs, pour gérer le présent ?

    Emprunter dans le futur pour payer le présent : voilà à quoi servent vos impôts et à quoi se résument la réalits de TOUS les criss de systèmes politiques inventés à ce jour.

    Tous les pays capitalistes ou communistes sont endettés, sans le consentement éclairé des citoyens qui les habitent. Quand aux dictatures, si elles ne sont pas endettés c’est parce que leurs chefs ont tout pris !

  20. là je vais dire que je suis un peu d’accord avec clusiau. Comment transmettre à la base l’envie de se comporter de facon responsable et mature, quand la tete est pourrie ?

    Et pour changer la tete, ha ha ha ! vous pouvez toujours rever, c’est carrement humain de se comporter comme ca quand tu prends le pouvoir, y aura toujours des raclures et une quantité impressionante d’incompetents et de branleurs (comme dans toutes grosses entreprises). Et sans prendre le pouvoir à la tete, vous ne pourrez pas imposer vos idees… et meme en prenant ce pouvoir, les gens y travaillant vous empecheront de reformer ce systeme vu que c’est leur boulot que vous leur demandez de sacrifier… on tourne en rond là ! Ca prendrait une dictature ! Un coup d’etat !

  21. C’est quoi votre problème contre les traditions d’heures d’ouverture? Quelques petits congés qui existaient bien avant votre naissance et ça vous fait suer? Vous chialez pour rien, il n’y a pas suffisamment de congés pour nuire aux commercants, cela permet un certain repos à tout le monde.

    C’est vraiment la pire idée de totalement déréglementer, par simple haine du règlement. Avant le stationnement etait gratuit le dimanche à montreal. Comme la religion catholique ne vaut plus rien le maire en a profité et là vous payez, bande de tartes.

  22. HAHAHAHA! Oui Fred, évidemment c’est la faute de la chute de l’église catholique si le parking est payant le dimanche. Le raisonnement est on ne peut plus clair.

  23. ….Ceux qui ne peuvent pas accoter leurs prix évidemment, les Couche-Tard, Provisoir et les petits dépanneurs indépendants de ce monde quoi…..TymM

    Et eux demandent plus cher pour le même produit, parce qu’ils vous l’offrent la nuit par exemple. Mais les communistes seraient-ils d’accord sur le fait que ces vendeurs fassent plus de profits avec le même produit et ainsi contribuent à l’exploitation et à grossire les rangs des riches inutiles qui sucent les autres ?

  24. …grossir…pardon.

  25. Anarcho-pragmatiste, ou est-tu passe?

  26. “Comment transmettre à la base l’envie de se comporter de façon responsable et mature, quand la tête est pourrie ?” – Reblochon

    Là est la question ! Les 15 dernières années de ma vie se résument à cet énoncé…

    Le plus tuant, c’est que la réponse est dans la question…

  27. Ouais, alors il faut faire un coup d’etat, couper la tete et installer une dictature pour le bonheur des gens. Un peu l’idee de Castro à la base… on voit ce que ca donne sur le long terme.

    Il n’y a que par la responsabilisation et l’instruction que nous pourrons reellement faire changer notre monde et la responsabilisation d’un peuple, ca passe OBLIGATOIREMENT par l’assumation de ses actes et choix, donc par sa souveraineté. On ne pourra jamais responsabilisé les quebecois au sein d’un canada uni !

    Une fois de plus, la premiere etape est l’independance du Quebec, c’est une evidence. Actuellement nous vivons dans une société qui fait du deni et rejette toutes les fautes sur le canada, une société qui ne s’assume pas, qui n’est pas maitre de son destin.

    COmment esperer que le statu quoi puisse permettre le moindre changement ?

  28. Cayot, content de partager ton opinion. Et Reblochon qui espère encore…malgré tout…lache pas man.

    Bonne Année à tous et à toi personnellement AP, Merci pour ton blog, la liberté d’expression et les idées nouvelles que cela génère.

    Lu kekpart. Démocratie : Dis c’que tu veux mais, fais c’qu’on t’dit…..

    Et swing la baquaise dans l’fond d’la boîte à bois…..Salut

  29. C’est vrai qu’on se ressemble plus que je le croyais Reblochon. Je lis ton dernier commentaire et grosso modo, c’est pas mal le pourquoi je suis à QS.

    Je vais poursuivre sur le lien adéquat.

  30. Ben alors allume et comprends que seul le PQ peut t’offrir l’independance à court ou moyen terme.

    QS ne prendra jamais le pouvoir, alors d’ici là qu’il puisse nous offrir un pays !

    Seul le bipartisme est viable dans notre systeme electoral, meme l’ADQ vient de se bruler les ailes. Tout revient immanquablement au sujet souverainiste/federaliste. Tant qu’il ne sera pas reglé, le pays ne pourra pas evoluer et s’epanouir. Etant donné qu’on ne peut pas eliminer les souverainistes, il n’y a qu’une solution possible, l’independance.

    APRES et seulement apres, tu pourras faire de la petite politique, rejoindre tes radicaux de gauche et militer pour de bon pour les causes que tu defends.

    En attandant en militant pour QS, tu ne fais que renforcer les federalistes. Seul un parti de centre peut pretendre rassembler la plus grosse partie de la population, ce qui explique le virage plus à droite du PQ. Ne pas comprendre cela releve d’une ignorance crasse de la politique et cela dans n’importe quel pays du monde ! Le centre est obligatoirement plus rassembleur et donc plus apte à prendre le pouvoir et faire avancer une cause. Encore plus au Quebec où les gens sont generalement hesitant entre le centre droit et le centre gauche pour la plus grande majorité.

    Apres, on peut ne rien vouloir comprendre, esperer qu’un parti radical de gauche prenne le pouvoir, on peut croire ce qu’on veut. Tu es libre.

    LE PQ EST UN SIMPLE OUTIL POUR LIBERER NOTRE PAYS. On s’en fout tu de quel bord il soit. C’est juste pour attirer monsieur tout le monde, un programme de gouvernance en carton qui est là pour rassurer la plus grosse masse de la population et esperer recuperer du monde dans les 44% d’abstentionnistes (majoritairement de droite car anciens electeurs de l’ADQ) ! C’est là qu’il faut faire des gains et pas dans les 4 miserable pourcent de QS. Le PQ n’est meme pas assez à droite devrait-on comprendre… pour prendre le pouvoir.

    Quand on aura un pays, on pourra militer pour la gauche et pas avant. Les gens n’en veulent plus pour le moment. Si cela changeait, avec plaisir je souhaiterai un virage à gauche pour le PQ, parce que ce qui compte, c’est le nombre d’electeurs qui votent pour nous, le reste c’est puerile et pas le moment d’en discuter.

  31. Ouais, Reblochon, je reconnais le personnage… Si la société avait adopté ta vision statique et ô combien rationnelle, nous serions encore dans nos cavernes à nous dire que rien ne sert à rien.

    Tes idées de souveraineté à court et moyen terme pour le Québec par le PQ, par la pensée magique et les voeux pieux, dans notre société qui carbure à la consommation/identification et qui vise communément un espèce de rêve américain, valent autant que mes prétentions de “dé-constructions” et de ré-appropriation de l’espace politique par les citoyens via QS !

  32. Je m’excuse d’être pauvre, à un certain point. D’être à gauche par nécessité, quoi. Pourtant, je travaille. Et assez fort j’ai l’impression. Pour des christ de 12-13$ de l’heure. Risques de blessures, conditions et horaires indiscutables, mises à pied fréquentes et inopinées et patati et patata…

    J’ai pas l’impression d’être un cave, d’être un lâche, je fais des efforts pour être un bon gars, un bon père, un bon chum, j’me tiens tranquille, je tape pas…

    Mais toujours dans marde, dans la précarité économique… Si tu savais pourtant comme j’en demande si peu…

    Ton PQ n’est même pas foutu de considérer que des gens comme moi existent. Depuis Lulu, il est clair que vous avez choisi votre camp.

    Je ne comprends pas que vous ne compreniez pas !

  33. @Cayot

    Votre rêve ne peut pas se réaliser en restant dans le Cacanada. Le Rest Of Canada n’adhérera jamais à votre rêve. Et en votant pour Québec Solidaire, vous vous condamnez à rester dans le Cacanada et à aider la charogne étatiste soi-disant libérale.

    Pour le reste, je suis d’accord avec vous sur le fond. Le PCul est une merde mais Québec Solidaire encore plus.

    Vous n’arriverez pas à votre rêve si vous adoptez la position encore plus étatiste de Québec Solidaire.

  34. Je ne parle pas de rêve mais de nécessité, de minimum, de décence, de pragmatisme…

    Vous parlez souvent de l’état comme étant le mal absolu. Pour moi, c’est un mal nécessaire.

    Je pourrais vous raconter des dizaines et des dizaines d’histoires d’horreurs mettant en vedette de sales bureaucraties gouvernementales.

    L’assurance-chômage, le BS, la CSST, les normes du travail, la régie du logement, les petites créances… name it, je me suis frotté à ces administrations à maintes reprises, pour moi-même ou pour aider autrui.

    Malgré tout le mal que je peux penser de ces administrations, je ne peux pas m’imaginer un monde rapproché où ces instances, aussi imparfaites soient-elle, n’existent pas.

    À moins de vivre dans une anarchie vulgaire, selon vos propres termes. Abolissons toutes lois, toutes polices, toutes prisons et au plus fort la poche… Ça ne sera toujours pas juste mais au moins, il n’y aura plus d’ambiguïté.

  35. @Cayot

    “Je ne parle pas de rêve mais de nécessité, de minimum, de décence, de pragmatisme…”

    Le problème, c’est que vous faites en sorte de retarder la séparation du Québec en agissant ainsi, ce qui retarde votre propre nécessité.

    “Je pourrais vous raconter des dizaines et des dizaines d’histoires d’horreurs mettant en vedette de sales bureaucraties gouvernementales.

    L’assurance-chômage, le BS, la CSST, les normes du travail, la régie du logement, les petites créances… name it, je me suis frotté à ces administrations à maintes reprises, pour moi-même ou pour aider autrui.”

    Mais vous voulez accroître la taille de l’État pour aggraver ces problèmes! Et vous me dites après toute cette injustice que l’État est un mal nécessaire!

    “Malgré tout le mal que je peux penser de ces administrations, je ne peux pas m’imaginer un monde rapproché où ces instances, aussi imparfaites soient-elle, n’existent pas.”

    Dans une anarchie, plusieurs de ces “instances” auront leurs équivalents non étatiques. L’anarchie n’est pas nécessairement le chaos!

    “Abolissons toutes lois, toutes polices, toutes prisons et au plus fort la poche…”

    Encore une fois, on confond anarchie et chaos! Et même avec l’État et son système capitaliste, c’est déjà au plus fort la poche!

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