Je suis le seul "bulldozer en rut" de la blogosphère anar québécoise!

En réponse à mes commentaires méprisants suite à ce torchon pestilentiel vomi par un cousin de la fesse gauche du Bonhomme Carnaval, le Kaverneux en dilettante a déclaré ceci:

“C’est un peu le problème des blogues d’opinion. Les radicaux prennent vite le plancher. Ça rend la conversation désagréable. Je rejoins François là-dessus : les anarchistes et les libertariens comptent sur la communication et la pédagogie pour diffuser leurs idées, comme tous les militants de groupuscules non violents. Forcez-vous, cibole! Ce n’est pas en se comportant en bulldozer en rut que vous ferez avancer votre cause!” (note de David: il s’agit de François Marginean)

Sérieusement, à part moi-même, je ne vois aucun anarchiste qui se comporte comme un bulldozer en rut dans la blogosphère québécoise. Les libertariens sont certes plus vitrioliques que les anars (ça explique en partie pourquoi leur discours est plus efficace que celui des anars présentement), mais moins que moi, et certainement moins que les étatistes, surtout les drouatistes, dont je ne cache pas que je m’inspire de leurs méthodes en raison de leur remarquable efficacité! En ce qui concerne François Tremblay, il est certes le commentateur anar le plus ardent dans ce blogue, mais il n’est plus un Québécois, il est beaucoup plus respectueux que moi, et étant donné la façon dont il se fait attaquer dans la blogosphère anar anglophone, je respecte beaucoup sa façon de s’exprimer.

Vous pouvez très bien me reprocher de me comporter comme un bulldozer en rut si vous voulez, mais ce reproche ne s’applique certainement pas aux autres anarchistes et aux libertariens. Bref, je suis le seul “bulldozer en rut” de la blogosphère anar québécoise, peu importe ce que certains moraleux trop complaisants envers les bulldozers en rut étatistes en pensent…

22 responses

  1. Amen! Non, c’est vrai, je dois l’admettre, vous êtes assez unique en votre genre. Continuez comme cela. ;0)

    Union Révolte

  2. Vous m’avez convaincue: je me lance dans l’élevage de bulldozers. Je vais prendre mon lasso et chevaucher dans la plaine, derrière les troupeaux de bulldozers sauvages, puis je retournerai au ranch en chantant «Home on the range», un banjo sur la cuisse et un stetson sur la tête.

    Puisque les bulldozers sont si souvent en rut, on peut espérer que les femelles mettent bas une ou deux fois par année… à ce rythme, on fructifie notre investissement en moins de deux. Je vendrai les bébés bulldozers à la foire agricole de St-Tite et serai la femme la plus riche au nord du Rio Grande.

    1. HAHAHAHA! Trop marrant! 😉

    2. Mais sérieusement, les anars ne doivent pas être tous des bulldozers en rut comme moi. Ça prend aussi des intellectuelles individualistes qui voguent hors de la mêlée comme toi! 🙂

      1. Bof. Ce n’est qu’une question de style — et aussi de foi envers les vertus du débat. En ce qui me concerne, j’ai compris depuis longtemps que c’est inutile de débattre avec des idéologues. Ils ne changent jamais d’avis et le dialogue vire rapidement à l’échange de gros mots. C’est infantile et improductif.

        J’essaie moi-même de me guérir de cette manie stupide d’avoir toujours raison, puisque de toute façon j’ai la plupart du temps tort. Je me contente de faire en sorte que mes erreurs soient belles, généreuses et sincères, c’est plus réaliste.

        1. Je trouve que tu as souvent raison, toutefois…mais pas tout le temps! 😉

          “En ce qui me concerne, j’ai compris depuis longtemps que c’est inutile de débattre avec des idéologues.”

          Peut-être que mon style vitriolique est une façon pour moi de non-débattre! 😉

          “Je me contente de faire en sorte que mes erreurs soient belles, généreuses et sincères, c’est plus réaliste.”

          J’aime ce concept. Faudrait que je médite là-dessus…

        2. Je suis encore naïf, je crois encore aux vertus du débat…des fois.

          Ceci dit, je vois plus de vertus dans les ébats! 😉

        3. Ou peut-être que je débats trop parce que je n’ébats pas assez! 😉

        4. @ Anne : Ne rangez-vous pas un peu tout le monde (sauf vous) parmi les idéologues?

          1. J’admets moi-même être un idéologue, parfois! 😉

            1. Je pense pas qu’elle y échappe elle-même honnêtement…

              1. pas complètement, mais pas mal…

              2. On y échappe pas toujours, c’est flagrant.

                Ne pas avoir de programme politique à vendre, ni de pouvoir à défendre, ni personne à convaincre aide toutefois à ne pas patauger dans ce genre de marais.

                1. En effet. Personnellement, j’ai un programme politique simpliste, et je me fais de moins en moins d’illusions concernant la persuasion…

  3. Un vrai bulldozer un rut, le Killdozer. Je ne suis pas entièrement d’accord avec l’auteur de cet acte, mais l’histoire est intéressante:

    Happy Killdozer Day!

    http://www.damninteresting.com/the-wrath-of-the-killdozer

  4. Ça fait du bien de temps en temps de lire des bulldozers en rut.

    1. Ben oui, de temps en temps, pas tous!

      Merci! 🙂

  5. Quoi? Je ne suis plus un Quéquébocois? Moi, François Tremblay, flanelle pure laine, amant de la tarte au sucre, de la tire et du pâté au saumon, je ne suis pas Québécois?

    Alors là David, tu me frappes là où ça fait mal. Je pensais qu’on était des amis, des compadres, mais là ché pu pantoute… David, David… quessé que ch’vais faire, hein? Chuit tout mêlé…

    😉

    1. “Moi, François Tremblay, flanelle pure laine, amant de la tarte au sucre, de la tire et du pâté au saumon, je ne suis pas Québécois?”

      Moi qui croyait que tu préférais les guimauves avec des drapeaux brûlés! (s’mores with burned flags) 😉

      J’aurais dû simplement dire que tu n’étais pas dans la blogosphère québécoise. Il n’y a pas que les Québécois qui peuvent être mes compadres! 🙂

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